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Bitcoin peut-il devenir une arme de guerre ? Les Russes, les Ukrainiens et les Palestiniens de la bande de Gaza s’intĂ©ressent de plus en plus au Bitcoin. La crypto peut en effet s’avĂ©rer trĂšs utile dans de telles situations, mais elle prĂ©sente Ă©galement des risques Ă  ne pas nĂ©gliger.

Alors que le conflit russo-ukrainien a Ă©veillĂ© la menace d’une troisiĂšme guerre mondiale, les tensions gĂ©opolitiques battent leur plein. Dans de telles situations, les cryptomonnaies comme Bitcoin peuvent jouer un rĂŽle clĂ© dans la vie quotidienne des gens ordinaires.

La crypto : une bouĂ©e de sauvetage pour l’Ukraine
L’invasion de l’Ukraine par la Russie a secouĂ© tous les marchĂ©s financiers, y compris celui de la crypto. Voici comment les cryptomonnaies ont rĂ©agi Ă  l’attaque la plus grave depuis la Seconde Guerre mondiale.

Tout d’abord, Bitcoin a considĂ©rablement chutĂ© dans les jours suivant l’invasion. Chose que l’on peut expliquer par la panique des investisseurs et la liquidation massive des actifs Ă  haut risque. Quelques jours plus tard, les crypto actifs ont fortement rebondi.


Les dons crypto, qui ne connaissent ni restrictions ni frontiĂšres, ont Ă©tĂ© l’une des principales raisons du rebond du marchĂ©. Selon Reuters, l’Ukraine a rĂ©ussi Ă  lever des millions de dollars uniquement via des plateformes de dons crypto.

La crypto au service de la charité
Les donnĂ©es de la plateforme d’analyse blockchain Elliptic rĂ©vĂšlent qu’environ 19,80 millions de dollars de dons crypto ont Ă©tĂ© effectuĂ©s au premier trimestre. En effet, les dons ont commencĂ© Ă  affluer lorsque le gouvernement ukrainien a officiellement demandĂ© des aides en Bitcoin (BTC), Ethereum (ETH) et Tether (USDT).

Ces dons ont Ă©tĂ© versĂ©s directement au gouvernement Ukrainien et Ă  des organisations caritatives soutenant l’Ukraine, comme le groupe de hackers Anonymous. Les fonds provenaient de particuliers, d’organisations et d’entreprises crypto. MĂȘme la bourse crypto FTX, qui s’est rĂ©cemment dĂ©clarĂ©e en faillite, y a participĂ©.

En plus d’ĂȘtre rapides, les dons crypto sont entiĂšrement transparents. Ainsi, plutĂŽt que de tomber en de mauvaises mains, ils sont directement versĂ©s aux portefeuilles qui en ont besoin.

Depuis le début du conflit russo-ukrainien, la crypto a fait ses preuves en tant que moyen de paiement et de soutien. Alors, les dons crypto peuvent-ils constituer une arme de guerre dans le conflit israélo-palestinien ?

Un peu d’histoire
Au fil des ans, les violentes altercations entre IsraĂ©liens et Palestiniens se sont transformĂ©es en une guerre meurtriĂšre. Il s’agit d’un conflit qui dure depuis des gĂ©nĂ©rations.

JĂ©rusalem est l’une des terres les plus sacrĂ©es pour les chrĂ©tiens, les juifs et les musulmans. IsraĂ«l revendique cette ville comme sa capitale, mais la Palestine proclame JĂ©rusalem-Est comme la capitale de son futur État. Au cours des 50 derniĂšres annĂ©es, IsraĂ«l a bĂąti plusieurs colonies Ă  JĂ©rusalem.

Plus de 600 000 Israéliens y vivent actuellement, chose que les Palestiniens refusent. Depuis 1979, il y a eu de nombreuses tentatives de paix, mais les tensions persistent à Jérusalem-Est, à Gaza et en Cisjordanie.

Bitcoin : une arme de guerre ?
Des milliers d’innocents, en particulier les Palestiniens de la bande de Gaza, ont Ă©tĂ© durement touchĂ©s par le conflit. Évidemment, la perturbation de la vie quotidienne impacte Ă©galement le rĂ©seau financier.

Selon National News, les Palestiniens se tournent de plus en plus vers les crypto actifs. “Alors que les autoritĂ©s israĂ©liennes limitent le commerce et l’accĂšs [Ă  la bande de Gaza], de plus en plus de rĂ©sidents se tournent vers les cryptomonnaies pour gagner leur vie. Ce, malgrĂ© les risques que cela prĂ©sente”, rapporte le journal.
Noor, une rĂ©sidente de Gaza, ne connaissait pas Bitcoin avant que sa boutique de maquillage ne soit dĂ©truite lors d’une attaque menĂ©e en 2021 par IsraĂ«l. DĂšs lors, elle a commencĂ© Ă  investir dans les cryptomonnaies pour survivre.

“Ma vie a changĂ© lorsque j’ai appris Ă  investir dans Bitcoin et que j’ai commencĂ© Ă  vendre du maquillage en ligne”, a-t-elle dĂ©clarĂ©.

Dr. Tariq Dana, conseiller chez Al-Shabaka, un rĂ©seau politique palestinien, estime que de nombreux palestiniens se sont tournĂ©s vers la crypto, car il s’agit d’un moyen d’échapper aux mesures restrictives d’IsraĂ«l.

“Je pense que la nature dĂ©centralisĂ©e de la crypto nous encourage Ă  gĂ©nĂ©rer un revenu via des plateformes sĂ»res et indĂ©pendantes”, a dĂ©clarĂ© Kareem, un habitant de Gaza qui investit Ă©galement dans Bitcoin.

De son cĂŽtĂ©, Haitham Zuhair, investisseur crypto et homme d’affaires palestinien a dĂ©clarĂ© : “Je suis certain que la baisse du cours de Bitcoin a causĂ© des pertes Ă  de nombreux traders Ă  Gaza parce que leurs investissements initiaux et leur capitaux ne sont pas aussi importants qu’on ne le pense”.

“L’éducation et l’expĂ©rience sont essentielles pour pouvoir utiliser la crypto en tant qu’outil de gĂ©nĂ©ration de revenus et de stabilitĂ© Ă©conomique en Palestine. Il suffit d’un seul faux pas pour perdre une fortune en crypto”.

Bitcoin : un outil pratique, mais pas sans risques
Alors que les cryptomonnaies ont permis à de nombreux Palestiniens de tirer parti du marché financier mondial, elles ne constituent pas une solution viable pour les autorités palestiniennes, prévient Mohammed Khaled, journaliste économique à Gaza.

“Il est impossible de faire des transactions Ă©tatiques avec Bitcoin
 le systĂšme de transactions crypto en Palestine est centralisĂ©, ce qui signifie qu’IsraĂ«l peut suspendre les dĂ©pĂŽts et les retraits”, a-t-il ajoutĂ©.

Les inquiétudes de M. Khaled ne sont pas infondées. En effet, les autorités israéliennes ont déjà saisi 7,70 millions de dollars de Bitcoin (BTC) et de Dogecoin (DOGE) appartenant au Hamas, un groupe soutenant Gaza.
Conclusion
Les monnaies fiduciaires ont toujours Ă©tĂ© manipulĂ©es en temps de guerre. Les guichets automatiques cessent de fonctionner et les gouvernements interdisent aux banques de vendre des devises internationales ou d’accepter certains types de paiements. RĂ©sultat : de nombreux citoyens se trouvent incapables d’effectuer des transactions.

Dans des circonstances extrĂȘmes comme la guerre, les banques locales dĂ©tenant des devises deviennent inaccessibles. Les gouvernements proposent donc des alternatives comme les bons d’achat de produits alimentaires et de carburant. Comme on l’a vu en Ukraine, ces conditions crĂ©ent un climat incertain et augmentent les taux d’inflation.

La crypto peut trĂšs bien rĂ©soudre une grande partie de ces problĂšmes. Par exemple, les paiements P2P ne peuvent ĂȘtre rĂ©glementĂ©s ou interdits par aucune organisation militaire ou gouvernement. Il s’agit donc d’un mode de paiement dĂ©centralisĂ© et sĂ©curisĂ© qui peut thĂ©oriquement rĂ©sister Ă  n’importe quel rĂ©gime politique.

Il convient finalement de rappeler que la crypto a dĂ©jĂ  fait ses preuves. Depuis le dĂ©but du conflit russo-ukrainien, des millions de dollars de dons anonymes ont traversĂ© les frontiĂšres de la blockchain. Il est donc raisonnable de supposer que la crypto pourrait jouer un rĂŽle clĂ© dans le cas d’une troisiĂšme guerre mondiale.

Cela dit, Bitcoin et les autres crypto actifs ont Ă©galement des inconvĂ©nients, notamment en matiĂšre de sĂ©curitĂ©. C’est pourquoi la cybersĂ©curitĂ© doit ĂȘtre la prioritĂ© absolue des dĂ©veloppeurs de projets crypto.
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